Une app pour recruter et trouver un job
À la recherche d’un serveur pour votre restaurant ou d’un travail pour cet été ? L’application Rekrut met en lien les employeurs et travailleurs du secteur de l’horeca et, dès vendredi prochain, du retail.
Caroline Beauvois
Vous cherchez un job dans la restauration ? Et si on vous disait qu’il existait une application pour ça ! Elle s’appelle Rekrut et, dès le vendredi 12 juillet, elle permettra aussi de trouver un job dans le retail !
ront droit à un nombre illimité d’offres d’emploi, lance
Alexandre Pottok. Pour les clients du retail, le prix de l’abonnement sera également de 299 € HTVA, avec des offres d’emploi en illimité. » Un système de notation permet de s’assurer du sérieux des candidats. « Ce sont les restaurateurs qui cotent la prestation anonymement. On leur demande d’évaluer le travailleur sur trois points : la ponctualité, le respect du code vestimentaire et le professionnalisme. On retrouve la moyenne de ces trois notations sur le profil du travailleur. »
Lancée il y a 18 mois par Alexandre Pottok, un ancien restaurateur bruxellois, l’application Rekrut (ex-Rekrut Extras) met en relation employeurs et travailleurs via une plateforme comprenant un système de géolocalisation, afin de faciliter le recrutement pour des missions de longues durées (CDD/CDI) mais aussi pour de plus courtes périodes, telles que des extras, étudiants, stagiaires, flexi-jobbers ou indépendants, explique le fondateur. L’application compte aujourd’hui plus de 350 clients et près de 10 000 utilisateurs
Conçue initialement pour répondre aux besoins urgents de personnel du secteur de l’Horeca, Rekrut offre une solution pratique pour les employeurs, qui peine toujours depuis le Covid à recruter, indique Alexandre Pottok.
« De manière globale, le secteur Horeca est véritablement en crise par rapport au personnel, note Alistair Mackarness, directeur commercial chez Rekrut. Et il n’y a pas une catégorie de restaurant qui s’en sort mieux que d’autres. Que ce soit du snack au restaurant étoilé : tous ont du mal à recruter pour le moment. Des restaurants ferment tous les jours faute notamment de personnel. »
Aujourd’hui, l’application est principalement utilisée à Bruxelles, dans le Brabant Wallon, ainsi qu’à Charleroi, Mons et Liège. Mais la demande du côté des travailleurs s’étend bien plus loin, souligne son créateur. « On a une base de données d’environ 400 à 500 travailleurs sur Namur, mais un seul restaurant pour le moment. » Parmi les clients, on retrouve notamment des maisons étoilées comme Maxime Colin et la Table Benjamin Laborie, ainsi que des institutions comme Chez Léon ou des hôtels tels que le Van der Valk.
Je cherche un boulot
Comment ça marche ? L’application (téléchargeable sur Google Play ou App Store) est facile d’utilisation et gratuite pour le travailleur. En quelques minutes, le profil est créé. Il est possible de télécharger son CV, d’indiquer si vous êtes à la recherche d’un contrat CDD/CDI, de préciser votre statut (indépendant, employé, étudiant, flexi-job), d’ajouter une petite description ainsi qu’une photo et de préciser votre niveau d’expérience selon le secteur (restaurant, traiteur, hôtel, bar) ainsi que le dernier établissement dans lequel vous avez travaillé. « Les employeurs peuvent trouver des travailleurs dans un rayon de 10 à 50 kilomètres. » Envie de faire une saison à la mer du Nord ? Il suffit de changer l’adresse de votre domicile sur votre profil.
« Les employeurs peuvent trouver des travailleurs dans un rayon de 10 à 50 kilomètres. »
Je cherche du personnel
Pour les employeurs du secteur Horeca, l’application fonctionne sur base d’un abonnement annuel au prix de 299 € HTVA, qui comprend 5 offres d’emploi par an. « Mais d’ici la sortie de la nouvelle application vendredi, les nouveaux clients Horeca au
ront droit à un nombre illimité d’offres d’emploi, lance
Alexandre Pottok. Pour les clients du retail, le prix de l’abonnement sera également de 299,99 € HTVA, avec des offres d’emploi en illimité. » Un système de notation permet de s’assurer du sérieux des candidats. « Ce sont les restaurateurs qui cotent la prestation anonymement. On leur demande d’évaluer le travailleur sur trois points : la ponctualité, le respect du code vestimentaire et le professionnalisme. On retrouve la moyenne de ces trois notations sur le profil du travailleur. »