Une jobiste fidèle à l’HORECA
Nous avons interviewé une jobiste, étudiante à l’UCL, qui travaille dans l’Horeca, une brasserie du Brabant Wallon depuis plus d‘un an.
Bonjour, Valentine, tu jobes depuis longtemps ?
Valentine : Au moins trois ans. J’ai commencé à travailler quelques semaines avant mes 16 ans en boulangerie comme vendeuse. Je travaillais donc dans le « haut » de la boulangerie, tous les dimanches après-midi. J’étais payée environ 7€ à mes débuts. C’était le salaire minimal pour mon âge, je n’étais pas payée plus les dimanches et jours fériés. C’était familial, mais 2 ans après, j’en avais assez vu et surtout je trouvais que le salaire ne compensait pas mon travail (horaire parfois compliqué, très tôt le matin, et puis je voyais mes copines se faire payer parfois le double le dimanche…).
Tu as changé pour l’HORECA ?
Valentine : J’ai répondu à une offre jobiste HORECA, c’est l’HORECA qui est venu à moi.
J’ai démissionné en juin à la boulangerie en me disant que j’allais passer l’été sans travailler et chercher en septembre un nouveau job. La brasserie m’est tombée dessus par hasard et j’ai très vite été embauchée comme jobiste. Ils cherchaient de manière active des étudiants (c’était le blocus et donc la majorité des étudiants ne savaient plus travailler en cette période)
Tu travailles depuis un an dans la même brasserie, en Brabant wallon. Tu as appris à connaître tes patrons, les clients, l’environnement ?
Valentine : oui, au départ, les patrons étaient un peu lointains, et puis nous avons fait connaissance. Ce sont souvent les mêmes clients que l’on revoit, on papote, on raconte des histoires. La relation avec les clients est super, très peu sont embêtants.
Pour l’environnement, il y a une quinzaine de jobistes différents, il y a les habitués, les nouveaux. Il faut bien s’organiser, avoir ses repères dans l’établissement.
J’adore mon travail en brasserie, l’ambiance est super chouette. J’ai un bon contact avec les patrons et mes collègues (essentiellement des jeunes de mon âge), on reste souvent en fin de service tous ensemble, etc. J’ai fait de super rencontres !
En comparaison avec la boulangerie, je dirais que le point commun, c’est les clients. C’est une brasserie, tout comme la boulangerie, très familiale et de village, donc les clients sont des habitués, ils me reconnaissent, on se découvre et il y a un lien qui se crée au fil du temps !
Mes horaires à la brasserie sont super variables. Je reçois en général mon horaire une semaine à l’avance pour la semaine qui arrive.
Les pourboires représentent un supplément intéressant ?
Les pourboires existent bien encore, surtout en saison estivale. Chez nous ,tous les pourboires sont repris dans un pot commun pour l’ensemble du personnel !
Pas de problème de drague ?
J’adore mon travail, il est très prenant, aucune soirée ne se ressemble, je rencontre plein de monde et je m’épanouis dans ce que je fais ! Pas de soucis de drague, ou très peu. Parfois quelques clients me font des compliments, mais ça n’a jamais représenté un souci pour moi, d’autant plus que si j’ai un problème, mes collègues masculins ne perdent pas une seconde pour reprendre la table !
Quel est le plus gros problème que tu as rencontré ?
Je n’ai jamais vraiment rencontré un réel gros problème. J’ai commis quelques erreurs de débutante à mes débuts, mais les clients sont très compréhensifs.
Merci Valentine pour ces informations, elles aideront sûrement nos lecteurs à choisir un job dans l’HORECA .